Les Décodeurs Atlantic
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Premier sujet :
C’est une réforme qui pourrait bien rebattre les cartes du paysage politique marocain. Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, vient de dévoiler les nouvelles règles encadrant la création et le financement des partis politiques. Objectif affiché: moderniser la vie partisane, renforcer la présence des femmes et des jeunes, et surtout moraliser le financement.
Est-ce que ce nouveau cadre va vraiment dynamiser la vie politique marocaine, ou au contraire freiner la création de nouveaux partis ?
L’obligation d’inclure 20 % de jeunes et 20 % de femmes parmi les fondateurs peut-elle transformer la culture politique des partis ?
En limitant les sources de financement privé, comment les partis vont-ils assurer leur autonomie financière sans affaiblir leur action sur le terrain ?
Karim Barakatallah, Directeur Général de Smartink
Wissam Bouzdaini, rédacteur en chef à Maroc Hebdo
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Deuxième sujet : Agriculture/ Refonte du Code des investissements agricoles…qui datait de 1969 !
Il pleut sur le Maroc, et ces pluies tombent à point nommé pour le monde agricole. L’occasion de faire le point sur un secteur en pleine mutation.
Le Royaume s’apprête à tourner une page importante : celle de son vieux Code des investissements agricoles, en place depuis plus de cinquante ans. Un texte entièrement repensé pour moderniser le cadre du secteur, attirer de nouveaux investisseurs et accompagner les grands défis du moment : la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau, la transition numérique et le développement durable.
Pourquoi cette réforme du Code des investissements agricoles arrive-t-elle maintenant, plus de 50 ans après sa création ?
Premier sujet :
Longtemps fondé sur la sous-traitance pour de grandes marques européennes, le secteur montre aujourd’hui ses limites. Baisse des commandes, disparition de plusieurs enseignes qui fabriquaient au Maroc, hausse de la part de marché de la “fast fashion” chinoise et pouvoir d’achat en berne en Europe : les exportations reculent, et surtout…le modèle s’essouffle.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a appelé, au Parlement lors des discussions du budget sectoriel dans le cadre du PLF à un vrai tournant : produire au Maroc des articles finis, sous marque propre ou via co-production, afin de créer plus de valeur et de sécuriser l’avenir du secteur. Alors, le Maroc peut-il vraiment passer d’un modèle de sous-traitant à celui de créateur de marques ? Quels outils, quels soutiens publics, quelles alliances faudra-t-il pour y parvenir ?
Avec Ismail Bargach, entrepreneur, fondateur de WafR et Hicham Amadi, PDG de Toogo
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Deuxième sujet :
“C'est un moment historique, et nous sommes en train d'assister à la naissance d'un nouveau Maroc” C’est ce qu’a déclaré Nabil Benabdallah au lendemain de la réunion des chefs des partis politiques représentés au Parlement portant sur l’actualisation et la formulation détaillée de l’initiative d’autonomie. Le dossier du Sahara marocain connaît aujourd’hui un nouveau tournant. Après que le Roi Mohammed VI ait lancé une approche participative impliquant tous les partis politiques représentés au Parlement, l’initiative d’autonomie, longtemps présentée comme un cadre de principe, entre dans une phase de formulation détaillée et d’actualisation concrète. Quel est le rôle des partis politiques et de l’approche participative dans ce processus, faut-il étendre ces discussions au Parlement ?Quels sont les défis internes à surmonter pour “imaginer” l’autonomie ?
Premier sujet :
Le PLF 2026 prévoit une hausse marquée des dépenses sociales, des investissements massifs dans les infrastructures, et la poursuite des grands chantiers liés à la Coupe du Monde 2030. Un choix assumé par le gouvernement pour soutenir la croissance et l’emploi… mais qui interroge sur l’équilibre des finances publiques. D’autant que l’agence Fitch Ratings observe attentivement la trajectoire du Maroc : déficit, dette, soutenabilité budgétaire…
Alors, le Royaume peut-il concilier ambition économique et discipline budgétaire ?
avec Taib Aiss, expert financier et économique et Mohamed Douyeb, journaliste, fondateur de Le Média
Et Ali Ghanbouri, économiste à 8h45 au téléphone sur ce sujet
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Deuxième sujet :
Le Roi Mohammed VI poursuit sa volonté d’associer l’ensemble des forces nationales à la révision de l’initiative marocaine d’autonomie en invitant lundi les responsables politiques, les chefs de partis représentés au Parlement. Décryptage de cette initiative et retour sur la phase de mise en œuvre dans les Décodeurs ce matin.
Le fond de soutien à l’investissement destiné aux TPE-PME sera lancé demain à Errachidia en présence du Ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences du Maroc, du Ministre du Commerce et de l’industrie et du Président de la CGEM. L’occasion pour Les Décodeurs de revenir sur la place des TPE-PME dans le Projet de Loi de Finances 2026, et plus largement dans la stratégie économique nationale : rôle moteur dans la création d’emplois, accès au financement, compétitivité et décentralisation de l’investissement.
Deuxième sujet :
Alors que la COP 30 s’ouvre à Belém, le Maroc affiche une nouvelle feuille de route pour le climat : la Contribution Déterminée au niveau National 3.0.
Cette stratégie fixe un cap fort : une réduction de 53 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035 et s’inscrit dans la continuité des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris.
Mais derrière cette ambition, une question demeure : comment transformer cette volonté politique en résultats concrets ?
Sortie du charbon, transition énergétique, adaptation à la sécheresse, financement international…
Avec en direct au téléphone, Professeur Abderrahim KSIRI, Président de L’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du Maroc (AESVT Maroc)
Les débats express :
Cap sur l’industrie automobile marocaine et plus précisément sur le constructeur Neo Motors : Le constructeur a déjà suscité l’espoir : un SUV urbain, une usine à Aïn El Aouda, un showroom à Rabat, une volonté d’intégration locale, de fierté industrielle. I
l dévoile un projet audacieux présenté comme le tout premier véhicule électrique « 100 % marocain ». La Dial-E, un utilitaire électrique compact, attendu début 2026 à prix abordable (environ 100 000 dirhams) et promis « made in Morocco ».
Pourtant, derrière cette ambition se dessine une polémique : plusieurs analystes et internautes pointent que le design, les dimensions et même certains composants de la Dial-E sont très similaires à des modèles déjà fabriqués en Chine.
Invité : Salaheddine Nabigha, enseignant chercheur
Et en direct au téléphone Abdellah El Fergui, Président de la Confédération Marocaine de TPE-PME
- Les premiers tests viennent d’être lancés dans plusieurs villes, annonçant l’arrivée prochaine de la cinquième génération du réseau mobile, celle qui promet des débits jusqu’à dix fois plus rapides et une connectivité quasi instantanée.Mais cette arrivée soulève aussi beaucoup de questions.
Quand la 5G sera-t-elle vraiment disponible ? Est-ce que nos téléphones actuels seront compatibles ? Et à quel prix ?
Khalid Ziani, expert en IT et télécoms en direct
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- Aujourd’hui s’ouvre à Belém, au Brésil, la COP 30, la grande conférence mondiale sur le climat. Deux semaines de négociations pour tenter d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris, dans un contexte où les signaux d’alerte se multiplient partout sur la planète. Le Maroc, lui, arrive à cette COP avec une nouvelle feuille de route climatique : sa NDC 3.0, un plan ambitieux qui prévoit de réduire jusqu’à 53 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, en misant sur les énergies renouvelables et la sortie progressive du charbon.Une participation stratégique pour le Royaume, qui veut défendre la justice climatique, rappeler la vulnérabilité de l’Afrique face au dérèglement, et affirmer son rôle de leader régional dans la transition énergétique.
Quels sont les enjeux, les priorités et les attentes du Maroc à cette COP 30 ?
“L’époque de la tolérance est révolue” ! C’est le message ferme lancé par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, mercredi devant les élus lors de l'examen du budget de son département par la Commission de l'Intérieur et des Collectivités locales à la Chambre des représentants. Cette année, le ministère de l’Intérieur a déjà engagé des poursuites judiciaires à l’encontre de 300 élus ou anciens élus locaux ou régionaux impliqués dans des crimes financiers. Et c’est un record ! Une démarche qui s’inscrit dans une politique de moralisation de la vie publique et de transparence. Laftit fait le ménage ! On en parle aujourd’hui dans les Décodeurs…
Wissam Bouzdaini et Mohamed Saïd Tahiri
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- Sujet 2
L'émissaire des Nations Unies, Staffan de Mistura, veut lancer les négociations le plus rapidement possible après la résolution historique du Conseil de Sécurité de l’ONU, le 31 octobre dernier. C’est ce qu’il a déclaré lors d’une conférence de presse il y a 2 jours, à Bruxelles. C'était sa première prise de parole après l’adoption de la résolution 2797. Il parle d'une "nouvelle énergie" et annonce que le vrai travail commence maintenant. Il ajoute “Nous attendons avec impatience de voir, de la part du Maroc, le contenu d’un plan d’autonomie élargi et actualisé”.
On parle de l’après “31 octobre” dans les Décodeurs aujourd’hui.
Il n’y a pas qu’en France où le site de vente en ligne chinois Shein crée la polémique.
Shein, Temu : les géants chinois de la “fast fashion” n’épargnent pas la filière textile marocaine. La marque chinoise Shein mène depuis quelques années une concurrence sans merci au textile marocain. Pratiques commerciales agressives, petits prix… La part de marché de ces plateformes ne cesse d’augmenter, au détriment des franchises installées au Maroc et des distributeurs et fabricants locaux. Faut-il réglementer l’installation de ces mastodantes de la fast fashion ?
Le candidat démocrate Zohran Mamdani, musulman, socialiste, immigré et opposant au président Donald Trump, a été élu, mardi dernier, maire de New York. Zohran Mamdani et Donald Trump sont des ennemis mais ne représentent-ils pas plutôt l’équilibre originel de l’Amérique ?
... actuellement à l’examen au secrétariat général du gouvernement. Le Royaume mise sur l’IA comme moteur de développement, en investissant dans les infrastructures, la formation des jeunes et des partenariats stratégiques. L’objectif est d’encadrer son usage afin de garantir sécurité, confiance et efficacité dans le secteur numérique.
Ce lundi 3 novembre 2025, le Maroc franchit une nouvelle étape dans le renforcement de ses infrastructures sanitaires avec le lancement officiel du CHU Mohammed VI d’Agadir. Cette inauguration marque un tournant significatif pour la santé publique régionale, après les événements tragiques survenus il y a quelques semaines à l’hopital Hassan II d’Agadir…
Interview en direct de Mehdi Soufi, doyen de la faculté de médecine d’Agadir
C’est jeudi le 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, symbole fort d’unité nationale et de souveraineté retrouvée. Cinquante ans plus tard, comment cette épopée historique est-elle transmise aux nouvelles générations, entre devoir de mémoire, fierté nationale et regard vers l’avenir ?
avec Youssef El Hammal, web entrepreneur et Ismail Bargach, CEO de WafR
Après la victoire diplomatique du Maroc à l’ONU sur la question du Sahara, une question se pose : que peut changer concrètement ce succès pour la société marocaine ?
Au-delà de la reconnaissance internationale, cette décision du Conseil de sécurité qui implique un long travail gagnant et le leadership de la diplomatie marocaine peut-elle se traduire par un nouveau souffle intérieur, par plus de confiance envers le politique, l’État, par plus de cohésion, d’ambition ?
Est-ce qu’une victoire diplomatique peut devenir un moteur social et économique pour tout un pays ?
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Deuxième thèmatique : Le PLF 2026 et son contenu social
Un budget 2026 annoncé comme résolument tourné vers l’investissement humain, la justice sociale, l’éducation, la formation, l’emploi et la réduction des disparités territoriales.
Mais dans un contexte où la jeunesse, la génération Z manifeste ses attentes et ses frustrations (emploi, qualification, pouvoir d’achat), ce budget est-il réellement à la hauteur ?
Créer un million d’emplois en cinq ans : c’était la promesse-phare d’Aziz Akhannouch en 2021. À un an des législatives, l’heure du verdict approche. Et malgré les dernières réunions gouvernementales et les signaux économiques jugés encourageants, le compte n’y est pas. Le chef du gouvernement accélère la cadence pour sauver ce qui peut l’être, mais peut-on vraiment rattraper quatre ans d’échecs en douze mois ?